La Fédération française de tennis se réunit le 13 février prochain pour décider de l'avenir de Roland Garros dont la concession sur le site de la porte d'Auteuil expire en 2015.

Le maire de Paris se bat becs et ongles pour garder le tournoi à Paris. Pour remporter le tournoi, il est prêt à signer une concession sur 99 ans (c'est à dire au-delà de nos vies !), un bail à un prix d'ami au regard du coût de l'immobilier et même à donner un budget conséquent (250 millions)

Au détriment de l'agglomération parisienne et de l'idée d'un développement harmonieux  de la région capitale.

Au détriment de l'avenir de ce tournoi, car il n'y aura plus aucune extension possible et l'espace restera très contraint.

Au détriment à nouveau du sport scolaire : après la suppression de l'accès au stade Jean Bouin, c'est le stade Hébert (en face du lycée La Fontaine) qui sera fermé en grande partie aux scolaires. Alors que les amateurs de tennis manquent d'espace pour pratiquer leur sport, on ferme les espaces disponibles pour les réserver aux sportifs de haut niveau.

Le projet de loi actuel consiste a créer un défenseur des droits qui absorbe la CNDS (organe de déontologie de la sécurité), le défenseur  des enfants, le médiateur de la république ainsi que la Halde récemment ajoutée au dispositif.

Plusieurs choses nous fachent quant à cette fausse bonne idée :

1) La critique que formule la Ligue des Droits de l'Homme, à savoir la restriction du champs de la lutte contre les discriminations au seul secteur public.

2) Nous nous opposons à la restriction des pouvoirs d'enquête de la CNDS. En effet, le responsable pourra s'opposer à la venue de ce nouveau défenseur des droits.

3) Nous craignons par ailleurs le manque de lisibilité de ce nouvel organe qui mélangent des organismes très différents. Nous pensons que le nouveau mode de désignation du défenseur des droits manque fortement d'indépendance.

Nous regrettons le manque de concertation et la corrélation qui nous vient à l'esprit quand aux dernières prises de position de ces organes pas toujours tendre avec le pouvoir en place (test ADN, garde à vue...)

L'identité nationale ne se résume pas à un débat lancé par un ministre de la republique cette notion doit être debattue sans cesse, loin des enjeux electoralistes. L'identité nationale ne peut pas se définir, la nation francaise est une nation subjective. Il n'existe pas d'identité francaise mais des processus d'identification et d'intégration. Ces processus complexes ne peuvent pas être l'expression du pouvoir politique. L'identité nationale est un sujet où la classe politique depuis quarante ans a flatté les sentiments du peuple francais. Les francais sont de plus en plus inquiets de leur situation, de leur vie quotidienne et des partis politiques de moins en moins représentatifs. La classe politique n'a pas reussi à accompagner les francais dans les transformations sociologiques économiques et sociales de la mondialisation, c' est tout simplement le rôle de la république. Mais heureusement que le rôle de la famille joue un rôle essentiel surtout en période de doutes et d'incertitudes. Il est injuste d'enfermer la république dans la ringardise à changer et son incapacité...;

Il y a bien longtemps que je n'ai pas repris la plume politique. Je me suis imposé une sorte de carême scripturaire politique. Même si, j'avoue m'être défoulé, parfois, sur facebook. La raison de ce silence est un véritable ras le bol de la sur-médiatisation du pouvoir en place. Chaque jour, nous pourrions en écrire des pages et des pages sur ce cri provenant du Palais : « Merci de parler de moi, cela flatte mon égo si dense, et pendant ce temps là je poursuis mes petits coups en douce ». Je ne veux pas tomber dans le travers du « on nous cache tout », de la théorie des complots mais plus la France s'enfonce dans ses problèmes, plus le Palais nous sort des petites phrases, des coups bas, plus est envoyé devant les caméras un Frédéric Lefebvre déversant son fiel insultant et provocateur. Mais voilà, au détour de son discours sur l'agriculture, celui qui occupe la magistrature suprême depuis 2007 - par le choix de 53% des suffrages exprimés et d'une participation record de près de 84% - a sorti la fameuse phrase, qui a fait le tour des médias : « J&rs...;

Entre les différents propos politique et la manière dont Eric Besson parle de lui et de sa famille dans la presse, je ne suis pas souvent d'accord avec lui, que ce soit sur le fond des sujets, ou sur la manière dont il les traite. Mais pour une fois qui n'est pas coutume, je suis favorable à l'idée d'ouvrir le débat sur l'Identité Nationale.



Qu'est-ce qu'être Français ?



Je lui dis donc OK, BANCO ! Ouvrons le débat, prenons part à cette interrogation que beaucoup de Français se posent et pourtant aucun politique ne leur a répondu jusqu'à présent.



Alors pourquoi pas aussi : Comment nous Français nous nous représentons ce qu'est la France ?



En ce qui me concerne, je ne suis pas d'accord avec les premières réactions de l'opposition, qui fustige sur cette proposition et qui encore une fois n'amène pas de fond. Le sujet a été kidnappé depuis bien trop longtemps par l'extrême droite. La question venant certes un peu tard, profitons alors de ce déb...

Il y a quelques jours les Guignols de l’Info s’amusaient à caricaturer le débat sur l’Identité nationale. On y voyait un jeune de banlieue, squattant en bas de son immeuble, qui expliquait qu’il n’y avait qu’ici qu’il se sentait français, qu’il n’y avait qu’ici qu’on ne lui demandait pas sa carte d’identité.

Il y a un malaise, il y a des doutes. La mondialisation bouleverse les frontières, détruit la diversité des cultures, comme le prédisait le regretté Lévi-Strauss il y a plus de trente ans, à l’ORTF, encore visionnaire. Et pourtant la question paraissait étonnante. Pourquoi demander à un ethnologue, qui a écrit Mythologiques (livres qui s’appuyaient sur la comparaison de plusieurs centaines de mythes séculaires), sa vision du futur ?

Car, enfin, que n’est-on sans une histoire que nous n’avons pas écrite mais que nous partageons et imaginons ? Qu’est on sans passé ?...

Pendant la campagne présidentielle de 2007, notre actuel et cher président Mr Nicolas Sarkozy préconisait la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale.

L'argument était que ceux qui viennent en France devaient savoir ce que c'est qu'être français et adhérer aux valeurs françaises, d'où l'idée de lier les 2.

Pourquoi pas me direz vous, après tout mieux vaut accueillir en France quelqu'un qui adhère à l'idée de droits de l'homme plutôt qu'une personne qui veuille faire une révolution et instaurer une dictature totalitaire.

Seulement, le seul petit problème est que Monsieur Sarkozy a sa propre idée de l'identité nationale.

Ainsi fut créé le ministère de l'immigration et de l'identité nationale, chargé des expulsions en charter des méchants clandestins qui veulent honteusement profiter du système social français. Où est l'identité nationale là-dedans?



Pour Mr Sarkozy, le Français idéal regarde T...

Régulièrement, nous vous proposons de débattre de sujets récurrents sur notre site. Ces débats serviront à alimenter le corpus de propositions de "Générations Engagées".

Aujourd'hui, nous vous proposons de réagir à la réflexion de Marie-Pierre Barrière sur le projet démocrate.

Vous avez la parole, à vos claviers !

Réagissez également à cette réflexion sur notre forum.

Quelques idées pour bâtir un projet démocrate par Marie-Pierre Barrière

Bonjour,

Régulièrement, nous vous proposerons de débattre de sujets que vous pouvez retrouvez dans des articles complémentaires ou contradictoires de notre site. Ces débats serviront à alimenter le corpus de propositions de "Générations Engagées".

Aujourd'hui, retrouvez deux positions  sur le sujet des primaires de l'opposition.

Pour ou Contre, la parole est à vous !

Générations Engagées

« Une Vérité qui dérange » : Al Gore, « Home » : Yan Arthus Bertrand, le Cinéma écolo semble faire recette, tout comme les élections puisque qu’aux dernières européennes les « verts » ne sont pas restés sur le banc de touche. On a même fait revenir un ancien premier ministre de gauche, M. Rocard, peut-être pour bien montrer que l’écologie n’a finalement pas de couleur … ? La commission qu’il a mené pendant plusieurs mois à donc remis son rapport au Président Sarkozy le 28 juillet dernier. Quels est donc le contexte de ce rapport ? Quels sont les enjeux liés au problème écologique ? Quel débat de fond est en train de se dessiner ? Un contexte de crise mais aussi de responsabilisation : Malgré des phénomènes structurels profonds, les politiques environnementales ont du mal à se mettre en place. Le Grenelle de l’environnement et la mise en place d’un « bonus malus » automo...

Juillet 2008 : pic du cours du baril de pétrole coté à 146,69$ à Londres. Juillet 2009 : pic de pollution dans l’agglomération de Hong Kong principalement provoqué par les émissions automobiles de CO2. Entre tous ces pics, la gestion des nouveaux enjeux énergétiques est devenu un vrai phénomène de montagne russe. Malgré des phénomènes structurels, la politique environnementale hésite et a du mal à embrayer. L’augmentation drastique de la demande mondiale avec l’arrivée de l’Inde et de la Chine dans le club des gros consommateurs dimensionne de façon tout à fait novatrice notre rapport à la consommation d’énergie. La prise de conscience généralisée des questions durables après des campagnes de sensibilisation pertinentes et saisissantes (« Une vérité qui dérange » ou « Home ») joue aussi ce rôle. Plus chère et moins morale, l’énergie dépensée est p...

L'idée d'un impôt vert n'est pas récente.C'est l'économiste anglais Arthur Cécil Pigou en 1920 qui l'évoqua lorsqu'il publia un ouvrage intitulé The Economics Welfare (L'économie du bien être) dans lequel il traite des "externalités" ou effets "externes" d'un acte de production ou de consommation et imagine qu'une taxe sur les dégâts infligés à la société inciterait les pollueurs à mettre en œuvre des plans de prévention et permettrait de limiter les dégâts. Le raisonnement posait déjà les bases du principe "Pollueur-Payeur".En France, le débat réapparaît en 1990 avec un rapport interministériel sur l'effet de serre, puis en 1997 dans le cadre des négociations internationales sur le protocole de Kyoto.Il rebondit ensuite à l'initiative de Nicolas Hulot et de son pacte écologique puis lors du grenelle de l'environnement à l'issue duquel le pouvoir a c...