« Si les abeilles venaient à disparaître, l’homme n’aurait plus que quatre années devant lui. Sans abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes ».
Cette citation attribuée habituellement à Albert Einstein est repris sur les sites internet depuis 3 à 4 ans… mais au final très peu dans les médias traditionnels.
Il y a un peu plus d'un an sur Arte ou FR5, je fus pourtant surpris d'entendre cette information. Ma curiosité aiguisée, j'écoute alors le documentaire et j'apprends entre autre que les abeilles dépendent de la pureté et de la biodiversité et en particulier celle des fleurs des environs qu'elles occupent et que depuis des millions d'années elles sont les régulatrices de la biodiversité par la polonisation de la flore.
Le sujet était intéressant mais comme beaucoup de gens je fus pris par la routine, l'activité et l'actualité… et… le sujet me passe.
Mais très récemment, en refaisant le monde comme nous savons bien le faire en France, lors d'un dîner entre amis, le sujet a réapparu. Et on annonce à brute pourpoint qu'un des amis travaille sur les abeilles et qu'elles sont en train de disparaitre et que l'humanité en aurait plus que pour 20/30 ans. Des questions me viennent alors :
Qu'avons-nous en commun avec cette espèce? Dans notre vie de tous les jours, quelles actions ont-elles pour que ça soit si dangereux ?
Apres une rapide recherche sur internet avec "disparition des abeilles", j'en arrive à 164.000 résultats sur le sujet. Et j'apprends entre autre sur quelques sites :
o Il se murmure que les abeilles disparaissent, annonçant une catastrophe écologique, et que la cause pourrait en être la multiplication des téléphones portables à cause de la pollution électromagnétique qu’ils provoquent (l’électrosmog).
o En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis….
o En Allemagne, selon l'association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu'à 80 % dans certains élevages.
o … Une récente étude anglo-hollandaise16 montre le déclin parallèle des populations de pollinisateurs et des plantes à pollen au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, sans préciser si ce sont les plantes ou les insectes qui disparaissent en premier.
o Les cultures maraîchères et fruitières dépendent largement des pollinisateurs et déjà, les Etats-Unis ont importé massivement des abeilles d’Australie pour assurer la fertilisation de leurs vergers. …
Je ne prétends en aucune manière être expert sur le sujet, mais je trouvais qu'en pleine réflexion sur notre modele de société et particulièrement sur l'écologie et le développement durable que ce nouveau message n'était pas assez relayé.
Alexandre Bouvard
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